Les discussions entre les repreneurs potentiels regroupés sous la bannière de la Compagnie aérienne italienne (Cai), nom du futur transporteur aérien italien, et les différents syndicats se sont soldées par un échec, selon les médias italiens.
Pour Alitalia, c'est l'issue fatale...la faillite.
Au pied du mur.
Les neuf syndicats de la compagnie aérienne Alitalia, au bord de la faillite, ont opté pour l'épreuve de force et la pire des solutions pour Alitalia : la faillite pure et simple.
"Sans consensus, je retire l'offre", avait menacé hier Roberto Colaninno, le président de la Compagnie aérienne italienne (Cai), l'alliance des entrepreneurs italiens disposés à reprendre les activités de transport de passagers d'Alitalia. Les syndicats d'Alitalia ont donné aujourd'hui la réponse au plan de reprise, mais six d'entre eux qui y sont opposés ont réclamé de nouvelles négociations de dernière minute.
Le chef du gouvernement italien Silvio Berlusconi a jugé jeudi "la situation dramatique" après le retrait de l'offre de rachat de la compagnie nationale aérienne Alitalia par un groupe d'investisseurs italiens.
"J'ai eu la confirmation du retrait de l'offre, la situation est dramatique, nous pourrions être au bord du précipice", a déclaré Silvio Berlusconi devant des journalistes.
"Il est évident qu'il y a de grosses responsabilités, surtout de la part de la confédération CGIL et des syndicats de pilotes", a ajouté le chef du gouvernement.
La CGIL (gauche), principale confédération syndicale italienne, et cinq syndicats catégoriels d'Alitalia, avaient refusé le plan de relance proposé par les investisseurs italiens et demandé la poursuite des négociations en dépit de l'ultimatum de ces derniers, expirant ce jeudi à 14H00 GMT.
Les investisseurs italiens, rassemblées au sein de la Compagnie aérienne italienne (Cai), ont officiellement retiré leur offre de reprise d'Alitalia, entraînant inéluctablement la compagnie vers la faillite.
Le retrait de la Cai représente un revers pour Silvio Berlusconi qui s'était engagé à trouver des repreneurs italiens après l'échec de la tentative d'Air France-KLM, au printemps dernier, de racheter Alitalia.
La faillite désormais assurée de la compagnie serait un revers pour Silvio Berlusconi.
Très opposé à l'offre de rachat d'Air France-KLM rejetée par les syndicats en avril, il s'est engagé à trouver des repreneurs italiens, au nom de la défense de l'identité nationale.
Selon le plan de reprise de la Cai, 12.500 salariés d'Alitalia et d'Air One, deuxième compagnie italienne avec laquelle elle doit fusionner, devaient être conservés et 3.250 postes supprimés.
La CGIL, première confédération syndicale italienne, et les cinq syndicats autonomes de pilotes et de personnel navigant ont envoyé jeudi une lettre contenant leurs contre-propositions à la Compagnie Aérienne Italienne (Cai) peu avant l'expiration de l'ultimatum.
"L'accord peut être atteint à travers une négociation même en un temps très court", ont-ils plaidé dans cette lettre.
"Ce n'est plus à nous de devoir donner une réponse mais à la Cai de dire oui ou non" à ces contre-propositions, a indiqué le numéro un du syndicat de pilotes Anpac, Fabio Berti.
Le gouvernement comme les investisseurs italiens ont répété à plusieurs reprises que l'offre n'était plus négociable mais à prendre ou à laisser.
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